A l'époque pré-colombienne, l'Argentine était peuplée de diverses tribus dont on ne sait que très peu de choses. En Patagonie et au Chili se trouvaient les Tehuelche. Au Nord-Ouest (mais aussi dans la région désertique de Atacama au Chili), se trouvaient les Diaguitas et à l'Est les Guaranís. Ces populations indiennes d'Amérique du Sud sont toujours représentées aujourd'hui et certaines zones ont conservé leurs dialectes et traditions.
Le cartographe Italien Amerigo Vespucci a été le premier Européen à fouler le sol argentin en 1502. C'est 14 ans plus tard que le premier Espagnol Juan Díaz de Solís y arriva et 20 ans après, le premier territoire espagnol était établi. En 1580, les Espagnols ont formé une petite colonie (où se trouve aujourd'hui Buenos Aires) à l'époque faisant partie de l'importante vice-royauté du Pérou.
Ce n'est qu'en 1776 que la vice-royauté de Río de la Plata a été formée avec des zones du Paraguay, de la Bolivie et de l'Uruguay. Environ 30 ans plus tard, cette création a permis à Buenos Aires de devenir une ville importante et un port florissant.
Entre 1814 et 1817, les campagnes militaires victorieuses de José de San Martín augmentent l'espérance de voir l'Argentine indépendante de l'Espagne. L'indépendance est signée le 9 juillet 1816 lors du congrès du Tucumán. Plusieurs constitutions sont alors créées mais ne servent pas à changer grand chose et le premier président officiel de l'Argentine, Bernadino Rivadavia, démissionne peu de temps après son élection en 1826. Bien qu'indépendante, l'Argentine est jusqu'à la fin du XIXème siècle toujours plus dépendante des investissements étrangers notamment britanniques. L'immigration européenne a toujours été croissante. La preuve en est : 86% de la population actuelle en Argentine est de descendence européenne, contrairement à la majorité des autres pays d'Amérique latine. Aujourd'hui, ses différentes origines sont visibles dans les diverses traditions et spécialités culinaires : exemple des plus surprenants est la colonie galloise au Sud de Chubut en Patagonie.
Entre 1862 et 1880, l'Argentine a connu deux présidents : Bartolomé Mitre et Domingo Faustino Samiento. Mais cette période a surtout été marquée par la guerre de la Triple Alliance (1864-1870) au cours de laquelle l'Argentine, l'Uruguay et le Brésil ont laissé le Paraguay totalement dévasté. Par la suite, c'est Julio Argentino Roca qui devient président de 1880 à 1886 puis de 1898 à 1904, périodes pendant lesquelles l'économie de l'Argentine reposait notamment sur l'exportation de boeuf et d'autres produits. Jusqu'en 1916, c'est le parti conservateur qui est au pouvoir. L'arrivée à la tête du gouvernement de Hipólito Yrigoyen du parti radical a marqué une période d'importants changements pour la classe moyenne et la bourgeoisie et l'Argentine atteint la 4ème place d'économie la plus riche du monde.
Cette courte période de prospérité prend fin avec le crack boursier de Wall Street en 1929 et les 15 années qui suivent, l'Argentine est gouvernée par le parti conservateur. La majeur partie de l'argent du pays provient alors de l'industrie pétrolière financée par des compagnies nord-américaines. Et durant la seconde guerre mondiale, l'Argentine préfére rester neutre jusqu'en 1944.
C'est ensuite la tristement célèbre période du péronisme qui marquera l'Argentine. Pour tout savoir celle-ci, visitez notre page spéciale sur Juan Perón.